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La Mort peut danser, de Jean-Marc Ligny

Il y a toujours un peu de magie dans la musique…

Résumé de La Mort peut danser, de Jean-Marc Ligny

 

Irlande, 1181. Alors que sévit l’invasion anglo-normande, une sorcière est brûlée vive au sommet d’une falaise. Une sorcière aux yeux de l’Église, mais pour le peuple elle était Forgaill, leur poétesse, la prophétesse…

Irlande, 1981. Un couple de musiciens, Bran et Alyz, s’installe dans un manoir du XIIe siècle. Sous le nom de La Mort Peut Danser, ils donnent des concerts dont le succès va grandissant. Mais quelle puissance surnaturelle anime la voix d’Alyz, cette voix qui ouvre les esprits, qui semble venir d’un autre monde ?…
Roman inspiré des légendes celtiques et des recherches musicales du groupe Dead Can Dance, riche des couleurs et de la beauté sauvage de l’Irlande, La mort peut danser renouvelle magistralement le thème de la possession.

Mon avis

 

Histoire

Ce roman est divisé en deux histoires se déroulant dans deux époques et deux univers bien distincts, ce qui le rend assez addictif. Deux intrigues se déroulent en parallèle, et  on devine assez vite leur lien. L’alternance entre les deux époques pimente le récit.

 

Univers

Puisqu’il y a deux histoires, il y a aussi deux univers, aussi captivants l’un que l’autre.

Le premier nous emporte dans l’Irlande du XIIe siècle, au cœur des légendes celtes. Si magie et mystère sont au rendez-vous, le contexte historique n’est pas oublié : invasions, absorption de la culture celte par la religion chrétienne (on voit notamment que la déesse Birgit est devenue Sainte Brigitte), la chasse aux sorcières, etc.

Le deuxième univers, nous montre le XXe siècle, vu par des musiciens en mal d’authenticité. Amoureux de leur art, ils ne veulent pas faire de la musique commerciale. Ils ont besoin de mettre de la magie dans leurs œuvres, et ils vont être servis.

 

Thèmes

La musique est abordée deux façons très opposées. Au XIIe siècle, elle apporte magie et savoir. Au XXe siècle… elle rapporte surtout de l’argent. Mais la voix d’Alyz fait revenir du fond des âges la magie oubliée.

La magie est un thème crucial du roman. Au XXIe, Forgail, une femme se voit enseigner cet art par un druide, qui sera son mentor. Au XXe siècle, la magie fait irruption dans un monde où elle n’a plus sa place. Elle est un savoir oublié.

On notera aussi le féminisme, notamment avec le personnage de Forgail. C’est une héroïne qui choisit sa vie, apprend la magie, et donc le pouvoir, et choisit ses amants. La façon dont est traitée Alyz au début du roman est aussi une dénonciation de l’hypersexualisation des femmes de notre époque. Le public la considère comme un corps, et non comme une artiste.

 

Style

La narration est prenante, palpitante. Les références aux chansons de Dead Can Dance, notamment pour les titres de chapitres, apportent l’ambiance musicale du roman, celle qui l’a inspiré.

 

Personnages

Forgail est une femme forte, indépendante et puissante. Alyz est plutôt évanescente, éthérée. On comprend pourquoi ce contraste existe entre ces deux femmes en découvrant que ce qui est arrivé à la première a marqué la personnalité de la seconde.

Les autres personnages ont un tempérament bien marqué, ce qui les rend vivants, crédibles.

 

Ce roman envoûtant est selon moi un bel hommage au groupe Dead Can Dance, et plus particulièrement  à Lisa Gerrard, qui est aussi la voix d’Enya.

Si vous aimez les légendes celtes, vous allez vous régaler !

Titre  La Mort peut danser

Auteur : Jean-Marc Ligny

Genre : Fantastique

Maison d’édition : Folio SF/ Actu SF

Prix :

Numérique : 5,99 €

Broché : 8,50 €

Nombre de pages : 400

 

 

 

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